Trouver sa place

« Être comme un poisson dans l’eau »

"Poisson-mandarin"
Photographie numérique générée et composée
© Editions Prosveta S.A.
(cliquer pour zoomer)

« " Être comme un poisson dans l’eau "… Vous connaissez cette expression, elle signifie qu’on a trouvé son élément. Sorti de l’eau, le poisson souffre, se débat, il suffoque, car son système respiratoire ne fonctionne que dans l’eau, pas dans l’air. Combien d’êtres humains sont comme des poissons qu’on a sortis de l’eau !

Comme le poisson dans l’eau, la taupe sous terre, l’oiseau dans l’air et la salamandre, dit-on, dans le feu, chaque créature doit trouver sa place.

Et quelle est la place de l’être humain ? Trouver sa place dans une famille, un pays, une profession ne suffit pas. Si le cœur, l’intellect, l’âme et l’esprit ne trouvent pas aussi leur place où ils recevront la nourriture dont ils ont besoin, l’homme se sentira toujours insatisfait. Or, sous la pression de certaines circonstances, il peut arriver que votre cœur soit refroidi, votre intellect obscurci, votre âme à l’étroit et votre esprit paralysé. À ce moment-là, il n’y a pas d’autre solution que de vous déplacer pour donner à chacune de vos facultés les conditions dont elle a besoin pour s’épanouir, et ce déplacement s’appelle réflexion, méditation, prière, contemplation, identification.

Se déplacer est évidemment quelque chose que beaucoup de personnes savent faire spontanément. Quand elles se sentent nerveuses ou sur le point de perdre patience, elles sortent de chez elles en disant qu’elles vont « faire un tour », « prendre l’air ». D’autres, si elles le peuvent, partent en voyage pour changer de climat.

Évidemment, il y a des événements de la vie qui vous plongent dans des troubles ou des souffrances qu’il est impossible de surmonter rapidement. Mais combien de fois vous vous laissez importuner ou accabler par des inconvénients sans gravité et qu’il serait facile d’oublier ! Il peut aussi arriver que vous ne sachiez pas exactement pourquoi vous vous sentez indisposé, chagriné, et vous devez alors tout faire pour vous débarrasser de ces états qui influencent ensuite votre humeur et votre conduite. Et là, se déplacer peut consister simplement à vous laver les mains consciemment, en vous concentrant sur un mot : lumière… harmonie… beauté… amour… Passez ensuite vos mains sur votre tête et vos oreilles, puis lavez-les à nouveau. Recommencez plusieurs fois s’il le faut. Vous vous sentirez allégé, car tout ce qui pesait sur vous s’en va par les extrémités de vos doigts.

Et s’il faut apprendre à se déplacer, il faut aussi savoir ne plus bouger. Quand vous vous sentez traversé par des courants célestes, visité par des amis du monde divin, ce qui peut aussi arriver à n’importe quel moment, tâchez de rester immobile quelques instants afin de vous laisser imprégner par ces courants et ces présences.

Vous comprenez maintenant combien cette question de la place est vaste, car elle ne se limite pas au domaine social, elle embrasse la totalité de l’existence. »

"La fée de l'eau"
Illustration numérique générée et composée
© Editions Prosveta S.A.
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"Poisson-mandarin"
Photographie numérique générée et composée
© Editions Prosveta S.A.
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« " Être comme un poisson dans l’eau "… Vous connaissez cette expression, elle signifie qu’on a trouvé son élément. Sorti de l’eau, le poisson souffre, se débat, il suffoque, car son système respiratoire ne fonctionne que dans l’eau, pas dans l’air. Combien d’êtres humains sont comme des poissons qu’on a sortis de l’eau !

Comme le poisson dans l’eau, la taupe sous terre, l’oiseau dans l’air et la salamandre, dit-on, dans le feu, chaque créature doit trouver sa place.

Et quelle est la place de l’être humain ?

Trouver sa place dans une famille, un pays, une profession ne suffit pas. Si le cœur, l’intellect, l’âme et l’esprit ne trouvent pas aussi leur place où ils recevront la nourriture dont ils ont besoin, l’homme se sentira toujours insatisfait. Or, sous la pression de certaines circonstances, il peut arriver que votre cœur soit refroidi, votre intellect obscurci, votre âme à l’étroit et votre esprit paralysé. À ce moment-là, il n’y a pas d’autre solution que de vous déplacer pour donner à chacune de vos facultés les conditions dont elle a besoin pour s’épanouir, et ce déplacement s’appelle réflexion, méditation, prière, contemplation, identification.

Se déplacer est évidemment quelque chose que beaucoup de personnes savent faire spontanément. Quand elles se sentent nerveuses ou sur le point de perdre patience, elles sortent de chez elles en disant qu’elles vont « faire un tour », « prendre l’air ». D’autres, si elles le peuvent, partent en voyage pour changer de climat.

Évidemment, il y a des événements de la vie qui vous plongent dans des troubles ou des souffrances qu’il est impossible de surmonter rapidement. Mais combien de fois vous vous laissez importuner ou accabler par des inconvénients sans gravité et qu’il serait facile d’oublier ! Il peut aussi arriver que vous ne sachiez pas exactement pourquoi vous vous sentez indisposé, chagriné, et vous devez alors tout faire pour vous débarrasser de ces états qui influencent ensuite votre humeur et votre conduite. Et là, se déplacer peut consister simplement à vous laver les mains consciemment, en vous concentrant sur un mot : lumière… harmonie… beauté… amour…

"La fée de l'eau"
Illustration numérique générée et composée
© Editions Prosveta S.A.
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Passez ensuite vos mains sur votre tête et vos oreilles, puis lavez-les à nouveau. Recommencez plusieurs fois s’il le faut. Vous vous sentirez allégé, car tout ce qui pesait sur vous s’en va par les extrémités de vos doigts.

Et s’il faut apprendre à se déplacer, il faut aussi savoir ne plus bouger. Quand vous vous sentez traversé par des courants célestes, visité par des amis du monde divin, ce qui peut aussi arriver à n’importe quel moment, tâchez de rester immobile quelques instants afin de vous laisser imprégner par ces courants et ces présences.

Vous comprenez maintenant combien cette question de la place est vaste, car elle ne se limite pas au domaine social, elle embrasse la totalité de l’existence. »

Texte extrait de l'ouvrage "Aux sources inaltérables de la joie", chap. VI "Comme un poisson dans l’eau ".

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