Les forces vivifiantes de l’âne et du boeuf

La maîtrise de deux formes d'énergie

"L'ane et le boeuf"
Illustration numérique générée et composée
© Editions Prosveta S.A.
(cliquer pour zoomer)

« ...Quand Marie et Joseph ont voulu chercher refuge dans une hôtellerie, il n’y avait plus de place pour eux… Mais voilà, il y a une étable. Cette étable, avec la crèche, est un symbole, et d’abord le symbole de la pauvreté, de la difficulté des conditions extérieures. Oui, pour l’homme que l’Esprit habite, ce sera toujours ainsi : les humains ne l’apprécieront pas, ne le recevront pas. Mais grâce à la lumière qu’il projette au-dessus de la crèche, d’autres le verront de loin et viendront le visiter.
Occupons-nous maintenant de l’étable. Dans cette étable il n’y avait ni bergers ni troupeaux, mais seulement un bœuf et un âne. Pourquoi ? Depuis des siècles on répète cette histoire sans la comprendre parce que le symbolisme universel est perdu pour les humains. L’étable représente le corps physique. Et le bœuf ? Vous savez que dans l’Antiquité le bœuf, le taureau, a toujours été considéré comme le principe de la génération. En Égypte, par exemple, le bœuf Apis était le symbole de la fertilité et de la fécondité. Le bœuf est sous l’influence de Vénus et il représente la force sexuelle. L’âne, lui, est sous l’influence de Saturne ; il représente la personnalité, c’est-à-dire la nature inférieure de l’homme, ce que l’on appelle le vieil Adam, têtu, buté, mais bon serviteur. Et voilà que ces deux animaux étaient là pour servir Jésus.
Mais le servir comment ? C’est maintenant que je vais vous révéler un grand mystère.

Quand l’homme commence à travailler pour se perfectionner, il entre en conflit avec les forces de sa personnalité et celles de sa sensualité. L’Initié, justement, est celui qui est arrivé à maîtriser ces deux sortes de forces et à les mettre à son service. Vous voyez, il n’anéantit pas ces forces, il n’est pas dit que ces deux animaux étaient chassés ou supprimés ; ils étaient là, présents, mais que faisaient-ils ? Ils soufflaient sur l’Enfant Jésus, ils le réchauffaient de leur haleine
Donc, quand l’Initié arrive à transmuer l’âne et le bœuf en lui et à les mettre à son service, ils viennent ensuite chauffer et alimenter l’enfant nouveau-né de leur souffle. Ces forces ne sont plus là pour le tourmenter, le désaxer et le faire souffrir, non, elles deviennent des forces vivifiantes. Le souffle, c’est déjà la vie. Vous voyez, le souffle de l’âne et du bœuf est une réminiscence du souffle par lequel Dieu a donné l’âme au premier homme. L’âne et le bœuf ont servi l’Enfant Jésus ; cela signifie que tous ceux qui possèdent le Christ en eux seront servis par leur personnalité et par leur sensualité, car ce sont des forces extraordinairement utiles si on peut les atteler à un travail. »

"L'ane et le boeuf"
Illustration numérique générée et composée © Editions Prosveta S.A.
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« ...Quand Marie et Joseph ont voulu chercher refuge dans une hôtellerie, il n’y avait plus de place pour eux… Mais voilà, il y a une étable. Cette étable, avec la crèche, est un symbole, et d’abord le symbole de la pauvreté, de la difficulté des conditions extérieures. Oui, pour l’homme que l’Esprit habite, ce sera toujours ainsi : les humains ne l’apprécieront pas, ne le recevront pas. Mais grâce à la lumière qu’il projette au-dessus de la crèche, d’autres le verront de loin et viendront le visiter.
Occupons-nous maintenant de l’étable. Dans cette étable il n’y avait ni bergers ni troupeaux, mais seulement un bœuf et un âne. Pourquoi ? Depuis des siècles on répète cette histoire sans la comprendre parce que le symbolisme universel est perdu pour les humains. L’étable représente le corps physique. Et le bœuf ? Vous savez que dans l’Antiquité le bœuf, le taureau, a toujours été considéré comme le principe de la génération.

En Égypte, par exemple, le bœuf Apis était le symbole de la fertilité et de la fécondité. Le bœuf est sous l’influence de Vénus et il représente la force sexuelle. L’âne, lui, est sous l’influence de Saturne ; il représente la personnalité, c’est-à-dire la nature inférieure de l’homme, ce que l’on appelle le vieil Adam, têtu, buté, mais bon serviteur. Et voilà que ces deux animaux étaient là pour servir Jésus.
Mais le servir comment ? C’est maintenant que je vais vous révéler un grand mystère.

Quand l’homme commence à travailler pour se perfectionner, il entre en conflit avec les forces de sa personnalité et celles de sa sensualité. L’Initié, justement, est celui qui est arrivé à maîtriser ces deux sortes de forces et à les mettre à son service. Vous voyez, il n’anéantit pas ces forces, il n’est pas dit que ces deux animaux étaient chassés ou supprimés ; ils étaient là, présents, mais que faisaient-ils ? Ils soufflaient sur l’Enfant Jésus, ils le réchauffaient de leur haleine
Donc, quand l’Initié arrive à transmuer l’âne et le bœuf en lui et à les mettre à son service, ils viennent ensuite chauffer et alimenter l’enfant nouveau-né de leur souffle. Ces forces ne sont plus là pour le tourmenter, le désaxer et le faire souffrir, non, elles deviennent des forces vivifiantes. Le souffle, c’est déjà la vie. Vous voyez, le souffle de l’âne et du bœuf est une réminiscence du souffle par lequel Dieu a donné l’âme au premier homme. L’âne et le bœuf ont servi l’Enfant Jésus ; cela signifie que tous ceux qui possèdent le Christ en eux seront servis par leur personnalité et par leur sensualité, car ce sont des forces extraordinairement utiles si on peut les atteler à un travail. »

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