Le savoir et la foi
Il est temps que les humains s’attachent à la vraie réalité qui est l’esprit
« Il est temps que les humains abandonnent les vieilles philosophies de l’irréel qui les maintiennent dans le marécage des croyances et des illusions, pour s’attacher à la vraie réalité : l’esprit.
Même si cela demande de longues études et de grands efforts, il est facile de travailler dans des domaines où nous pouvons voir, entendre, toucher, goûter, sentir avec nos sens physiques. Voir, entendre, goûter, toucher, sentir dans le plan spirituel est bien plus difficile. Et c’est parce qu’ils ressentent leur monde intérieur comme un vide dans lequel ils ont peur de s’aventurer, que les humains se raccrochent aux objets et aux réalisations du monde extérieur. Mais cela ne mène à rien d’avoir peur !
Il faut étudier, il faut connaître les lois, il faut s’exercer, et ensuite on peut se jeter dans « le vide » avec la certitude qu’on ne va ni se perdre ni faire de chute. Car en réalité le vide n’existe pas, c’est le monde intérieur non encore exploré qu’on appelle le vide ; mais au fur et à mesure qu’on commence à l’explorer, c’est dans ce vide-là qu’on découvre la plénitude.
La foi nous met d’abord en relation avec un monde inconnu, infiniment vaste : saint Paul dit aussi qu’elle est « une démonstration des choses qu’on ne voit pas ». Elle nous ouvre l’accès à ce monde où nous commençons à respirer, à nous nourrir, à nous renforcer. Peu à peu, ces domaines qui étaient inconnus deviennent connus : on sait. C’est pourquoi on ne doit pas opposer foi et savoir, les deux vont ensemble : la foi ouvre le chemin vers de nouvelles connaissances. On peut dire que la foi, c’est l’infini, et dans cet infini le savoir découpe un petit territoire très limité. C’est la foi qui sonde l’infini, qui l’explore, qui nous lie à lui, qui nous y fait pénétrer toujours plus avant. Ainsi notre savoir du monde divin grandit, augmente, grâce à notre foi.
La foi précède toujours le savoir, c’est elle qui nous permet d’avancer. Pour savoir, il faut d’abord croire, et quand nous savons, nous ne croyons plus, la foi nous porte sur un autre objet que nous ne connaissons pas encore. Quand nous savons, nous n’avons plus besoin de croire, nous sommes au-delà. Et c’est ainsi que, peu à peu, nous arriverons à la connaissance parfaite.
La foi précède le savoir ; et au fur et à mesure que nous acquérons le savoir, il donne à notre foi des fondements plus sûrs. Seule une foi fondée sur un vrai savoir demeure inébranlable et nous permet de poursuivre notre chemin. »
« Il est temps que les humains abandonnent les vieilles philosophies de l’irréel qui les maintiennent dans le marécage des croyances et des illusions, pour s’attacher à la vraie réalité : l’esprit.
Même si cela demande de longues études et de grands efforts, il est facile de travailler dans des domaines où nous pouvons voir, entendre, toucher, goûter, sentir avec nos sens physiques. Voir, entendre, goûter, toucher, sentir dans le plan spirituel est bien plus difficile. Et c’est parce qu’ils ressentent leur monde intérieur comme un vide dans lequel ils ont peur de s’aventurer, que les humains se raccrochent aux objets et aux réalisations du monde extérieur. Mais cela ne mène à rien d’avoir peur !
Il faut étudier, il faut connaître les lois, il faut s’exercer, et ensuite on peut se jeter dans « le vide » avec la certitude qu’on ne va ni se perdre ni faire de chute. Car en réalité le vide n’existe pas, c’est le monde intérieur non encore exploré qu’on appelle le vide ; mais au fur et à mesure qu’on commence à l’explorer, c’est dans ce vide-là qu’on découvre la plénitude.
La foi nous met d’abord en relation avec un monde inconnu, infiniment vaste : saint Paul dit aussi qu’elle est « une démonstration des choses qu’on ne voit pas ». Elle nous ouvre l’accès à ce monde où nous commençons à respirer, à nous nourrir, à nous renforcer. Peu à peu, ces domaines qui étaient inconnus deviennent connus : on sait. C’est pourquoi on ne doit pas opposer foi et savoir, les deux vont ensemble : la foi ouvre le chemin vers de nouvelles connaissances. On peut dire que la foi, c’est l’infini, et dans cet infini le savoir découpe un petit territoire très limité. C’est la foi qui sonde l’infini, qui l’explore, qui nous lie à lui, qui nous y fait pénétrer toujours plus avant. Ainsi notre savoir du monde divin grandit, augmente, grâce à notre foi.
La foi précède toujours le savoir, c’est elle qui nous permet d’avancer. Pour savoir, il faut d’abord croire, et quand nous savons, nous ne croyons plus, la foi nous porte sur un autre objet que nous ne connaissons pas encore. Quand nous savons, nous n’avons plus besoin de croire, nous sommes au-delà. Et c’est ainsi que, peu à peu, nous arriverons à la connaissance parfaite.
La foi précède le savoir ; et au fur et à mesure que nous acquérons le savoir, il donne à notre foi des fondements plus sûrs. Seule une foi fondée sur un vrai savoir demeure inébranlable et nous permet de poursuivre notre chemin. »
Texte extrait de l'ouvrage "La foi qui transporte les montagnes", chap. V "La foi précède toujours le savoir".