La question de la non-violence
Une philosophie qui doit devenir collective
« Jésus a dit : « Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. » Jésus était donc pour la violence, oui, mais quelle violence, c’est cela qu’il faut comprendre. Il a déclaré la guerre aux ténèbres, à tout ce qui est obscur et mauvais, par la force formidable de la lumière, de l’amour, de la sagesse.
C’est pourquoi il y aurait aussi beaucoup de choses à dire sur la non-violence telle que l’a enseignée Gandhi. Bien sûr, cela a été magnifique à une certaine époque, dans certaines conditions historiques, pour que l’Inde puisse se libérer des Anglais. Mais, d’une façon générale, la non-violence est dangereuse pour un pays. S’il est seul à la pratiquer, il risque d’être englouti par les autres. La non-violence n’est une solution idéale qu’à la condition que l’humanité tout entière se décide à embrasser cette philosophie, sinon il y aura toujours quelques voisins égoïstes et cruels pour se dépêcher d’anéantir les pauvres malheureux qui ne veulent pas se défendre. La non-violence est une philosophie qui est bonne pour celui qui veut dompter sa nature inférieure, se sacrifier et évoluer ainsi plus rapidement, mais elle ne peut pas résoudre le problème de la guerre dans le monde. Un peuple qui décide de ne pas se défendre sera rapidement anéanti, économiquement et physiquement.
Il faut donc maintenant que cette philosophie de la non-violence devienne collective, mondiale, universelle, qu’elle se répande dans l’humanité tout entière, qu’elle ne reste pas seulement dans la tête de quelques idéalistes. Oui, car tant qu’elle ne sera pas collective, elle ne changera rien.
Combien de gens qui ont voulu donner un exemple de noblesse ont été tués !… et l’humanité n’a pas changé pour autant. Il faut donc que ces idées se propagent dans tous les pays. Une attitude peut être bonne quand elle est collective, et dangereuse quand elle reste individuelle… Bien qu’en réalité, même quand ce n’est qu’une attitude individuelle, elle est tout de même positive, car les saints, les martyrs, tous ceux qui se sont sacrifiés, reviennent sur la terre avec des qualités, des dons formidables grâce auxquels ils influencent les autres dans la voie du bien.
Cependant cette question de la non-violence doit être traitée à l’échelon mondial, sinon elle ne sera jamais vraiment résolue. »
« Jésus a dit : « Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. » Jésus était donc pour la violence, oui, mais quelle violence, c’est cela qu’il faut comprendre. Il a déclaré la guerre aux ténèbres, à tout ce qui est obscur et mauvais, par la force formidable de la lumière, de l’amour, de la sagesse.
C’est pourquoi il y aurait aussi beaucoup de choses à dire sur la non-violence telle que l’a enseignée Gandhi. Bien sûr, cela a été magnifique à une certaine époque, dans certaines conditions historiques, pour que l’Inde puisse se libérer des Anglais. Mais, d’une façon générale, la non-violence est dangereuse pour un pays.
S’il est seul à la pratiquer, il risque d’être englouti par les autres. La non-violence n’est une solution idéale qu’à la condition que l’humanité tout entière se décide à embrasser cette philosophie, sinon il y aura toujours quelques voisins égoïstes et cruels pour se dépêcher d’anéantir les pauvres malheureux qui ne veulent pas se défendre. La non-violence est une philosophie qui est bonne pour celui qui veut dompter sa nature inférieure, se sacrifier et évoluer ainsi plus rapidement, mais elle ne peut pas résoudre le problème de la guerre dans le monde. Un peuple qui décide de ne pas se défendre sera rapidement anéanti, économiquement et physiquement.
Il faut donc maintenant que cette philosophie de la non-violence devienne collective, mondiale, universelle, qu’elle se répande dans l’humanité tout entière, qu’elle ne reste pas seulement dans la tête de quelques idéalistes. Oui, car tant qu’elle ne sera pas collective, elle ne changera rien.
Combien de gens qui ont voulu donner un exemple de noblesse ont été tués !… et l’humanité n’a pas changé pour autant. Il faut donc que ces idées se propagent dans tous les pays. Une attitude peut être bonne quand elle est collective, et dangereuse quand elle reste individuelle…
Bien qu’en réalité, même quand ce n’est qu’une attitude individuelle, elle est tout de même positive, car les saints, les martyrs, tous ceux qui se sont sacrifiés, reviennent sur la terre avec des qualités, des dons formidables grâce auxquels ils influencent les autres dans la voie du bien.
Cependant cette question de la non-violence doit être traitée à l’échelon mondial, sinon elle ne sera jamais vraiment résolue. »