La jeunesse, une terre en formation

De nouveaux courants commencent à se déverser dans le monde

"Aujourd'hui est le bon jour"
Illustration numérique générée et composée
© Editions Prosveta S.A.
(cliquer pour zoomer)

« La jeunesse est pleine de vie, de fraîcheur, d’élans et d’aspirations magnifiques : comment ne pas l’aimer ? La question est seulement de savoir ce qu’elle va faire avec cet extraordinaire bouillonnement d’énergies qui déborde en elle.

Puisqu’il existe des correspondances entre la vie de l’homme et celle de la nature, on peut dire que les années de la jeunesse sont comparables à la période de formation de la terre. À ce moment-là, il y a des millions d’années, aucune vie organisée n’était encore possible, car tout n’était qu’éruptions volcaniques et matériaux en fusion. Il a fallu que ces mouvements et ces forces s’apaisent pour que la terre commence à devenir enfin un lieu de séjour pour les plantes, les animaux et les hommes.

Eh bien, la jeunesse vit intérieurement dans cet état primitif de la terre : ses énergies qui ne sont encore ni apprivoisées, ni contrôlées, provoquent toutes sortes de manifestations désordonnées et contradictoires. Elle ressent tout avec excès, les attractions et les répulsions, les enthousiasmes et les révoltes ; et les élans généreux, créateurs, sont souvent suivis par des sentiments de dégoût, des besoins de tout détruire, jusqu’à vouloir se détruire soi-même. Rien de solide ne peut être édifié sur un sol aussi instable. Il faut donc que la jeunesse introduise en elle un peu de mesure, de contrôle, d’harmonie, pour devenir une terre où pourront vivre des plantes, des animaux et des hommes – symboliquement parlant.

Car c’est cela le passage de la jeunesse à l’âge adulte : le passage d’une vie inorganisée, instable, chaotique, à une vie riche, pleine, bénéfique pour soi-même et pour les autres. Ceux qui s’imaginent que devenir adulte, c’est perdre sa jeunesse, c’est-à-dire abandonner tout ce qui fait le charme, le jaillissement et la vie, sont dans l’erreur. Être jeune est une chose, et garder sa jeunesse en est une autre. Ce que les jeunes possèdent, ce sont des forces vives, des matériaux tout neufs sur lesquels ils doivent travailler consciemment pour construire leur existence…

Si l’on voit tant de conflits entre les jeunes et les adultes, cela vient de ce que les adultes ont vécu leur jeunesse inconsciemment, passivement, sans faire aucun travail intérieur pendant cette période, alors ils se sentent maintenant appauvris et éprouvent de la rancune à l’égard des jeunes qui possèdent ce qu’eux-mêmes n’ont plus. Quant aux jeunes, lorsqu’ils voient tous ces adultes tellement prosaïques, desséchés, ramollis, évidemment ils les critiquent, se moquent d’eux ou se révoltent, et cette situation crée peu à peu des problèmes insolubles. Eh bien, moi, je conseille aux jeunes de laisser les adultes tranquilles et de commencer à faire un formidable travail intérieur d’organisation, de contrôle, d’harmonisation, afin d’arriver à apporter, eux, quelque chose de mieux. Et s’ils le veulent vraiment, ils le peuvent.

"Demain se lève"
Photographie numérique générée et composée
© Editions Prosveta S.A.
(cliquer pour zoomer)

D’ailleurs, depuis quelques années, on voit la jeunesse se mêler des affaires publiques : des garçons, des filles très jeunes se prononcent sur la société, la vie du pays, les événements mondiaux, et ils s’organisent pour que leur parole ait du poids. C’est nouveau, on n’avait jamais vu ça avant ! Oui, et c’est un signe des temps. Les nouveaux courants qui commencent à se déverser dans le monde, se frayent le chemin à travers la jeunesse. Nous allons entrer dans une ère nouvelle, l’ère du Verseau, et ses influences se font déjà sentir… »

"Aujourd'hui est le bon jour"
Illustration numérique générée et composée © Editions Prosveta S.A.
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« La jeunesse est pleine de vie, de fraîcheur, d’élans et d’aspirations magnifiques : comment ne pas l’aimer ? La question est seulement de savoir ce qu’elle va faire avec cet extraordinaire bouillonnement d’énergies qui déborde en elle.

Puisqu’il existe des correspondances entre la vie de l’homme et celle de la nature, on peut dire que les années de la jeunesse sont comparables à la période de formation de la terre. À ce moment-là, il y a des millions d’années, aucune vie organisée n’était encore possible, car tout n’était qu’éruptions volcaniques et matériaux en fusion. Il a fallu que ces mouvements et ces forces s’apaisent pour que la terre commence à devenir enfin un lieu de séjour pour les plantes, les animaux et les hommes.

Eh bien, la jeunesse vit intérieurement dans cet état primitif de la terre : ses énergies qui ne sont encore ni apprivoisées, ni contrôlées, provoquent toutes sortes de manifestations désordonnées et contradictoires. Elle ressent tout avec excès, les attractions et les répulsions, les enthousiasmes et les révoltes ; et les élans généreux, créateurs, sont souvent suivis par des sentiments de dégoût, des besoins de tout détruire, jusqu’à vouloir se détruire soi-même. Rien de solide ne peut être édifié sur un sol aussi instable. Il faut donc que la jeunesse introduise en elle un peu de mesure, de contrôle, d’harmonie, pour devenir une terre où pourront vivre des plantes, des animaux et des hommes – symboliquement parlant.

Elle ressent tout avec excès, les attractions et les répulsions, les enthousiasmes et les révoltes ; et les élans généreux, créateurs, sont souvent suivis par des sentiments de dégoût, des besoins de tout détruire, jusqu’à vouloir se détruire soi-même. Rien de solide ne peut être édifié sur un sol aussi instable. Il faut donc que la jeunesse introduise en elle un peu de mesure, de contrôle, d’harmonie, pour devenir une terre où pourront vivre des plantes, des animaux et des hommes – symboliquement parlant.

Car c’est cela le passage de la jeunesse à l’âge adulte : le passage d’une vie inorganisée, instable, chaotique, à une vie riche, pleine, bénéfique pour soi-même et pour les autres. Ceux qui s’imaginent que devenir adulte, c’est perdre sa jeunesse, c’est-à-dire abandonner tout ce qui fait le charme, le jaillissement et la vie, sont dans l’erreur. Être jeune est une chose, et garder sa jeunesse en est une autre. Ce que les jeunes possèdent, ce sont des forces vives, des matériaux tout neufs sur lesquels ils doivent travailler consciemment pour construire leur existence…

Si l’on voit tant de conflits entre les jeunes et les adultes, cela vient de ce que les adultes ont vécu leur jeunesse inconsciemment, passivement, sans faire aucun travail intérieur pendant cette période, alors ils se sentent maintenant appauvris et éprouvent de la rancune à l’égard des jeunes qui possèdent ce qu’eux-mêmes n’ont plus.

"Demain se lève"
Photographie numérique générée et composée © Editions Prosveta S.A.
(cliquer pour zoomer)

Quant aux jeunes, lorsqu’ils voient tous ces adultes tellement prosaïques, desséchés, ramollis, évidemment ils les critiquent, se moquent d’eux ou se révoltent, et cette situation crée peu à peu des problèmes insolubles. Eh bien, moi, je conseille aux jeunes de laisser les adultes tranquilles et de commencer à faire un formidable travail intérieur d’organisation, de contrôle, d’harmonisation, afin d’arriver à apporter, eux, quelque chose de mieux. Et s’ils le veulent vraiment, ils le peuvent.

D’ailleurs, depuis quelques années, on voit la jeunesse se mêler des affaires publiques : des garçons, des filles très jeunes se prononcent sur la société, la vie du pays, les événements mondiaux, et ils s’organisent pour que leur parole ait du poids. C’est nouveau, on n’avait jamais vu ça avant ! Oui, et c’est un signe des temps. Les nouveaux courants qui commencent à se déverser dans le monde, se frayent le chemin à travers la jeunesse. Nous allons entrer dans une ère nouvelle, l’ère du Verseau, et ses influences se font déjà sentir… »

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