La grotte de Patmos
Un lieu d'une grande importance spirituelle
« Aujourd’hui, je voudrais vous emmener avec moi pour revoir un endroit qui a ravi mon cœur, ainsi que le cœur de tous les amis qui m’accompagnaient. Oui, je voudrais vous emmener pour une promenade très loin d’ici, dans un lieu béni. Ce lieu s’appelle Patmos.
Patmos est une île grecque, mais elle est située beaucoup plus près de la Turquie que de la Grèce. On ne peut y aller que par bateau. Patmos est une toute petite île sur la carte, mais en réalité, par son importance spirituelle, c’est une très grande île et nous avons voulu l’explorer. C’est donc comme en pèlerinage que nous sommes allés voir ce lieu, car c’est là que saint Jean a vécu et qu’il a écrit l’Évangile et l’Apocalypse. C’est saint Jean lui-même qui, au début de l’Apocalypse, révèle pourquoi il se trouvait à Patmos. « Moi, Jean, votre frère, et qui ai part avec vous à la tribulation, au royaume et à la persévérance en Jésus, j’étais dans l’île appelée Patmos, à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus. »
Quand on s’approche de l’île, on est saisi à la vue de ces maisons d’une blancheur immaculée, qui ressort plus éclatante encore sur le bleu de la mer et du ciel. Certains petits villages sont au bord de la mer, d’autres, comme Khora, où se trouve le monastère de saint Jean l’Évangéliste avec la grotte de l’Apocalypse, sont situés dans les collines. C’est un ensemble impressionnant que l’on aperçoit de tous les points de l’île.
La grotte de l’Apocalypse n’est ni très grande (elle peut contenir à peine quelques personnes) ni très haute (deux mètres environ). On nous a montré un creux où, d’après la tradition, saint Jean mettait sa tête, et au-dessus de ce creux, une croix qu’il aurait lui-même gravée dans la roche. On montre aussi un autre creux qui serait l’endroit où il s’appuyait quand il devait se relever, parce qu’il était déjà très âgé. Dans une partie du rocher qui est très droite et lisse, on distingue comme un pupitre où, dit-on, son disciple Prokhoros écrivait l’Évangile sous sa dictée. Sur la voûte de la grotte, on voit une triple fente qui aurait été produite par la foudre au moment où s’est fait entendre la voix de l’Apocalypse, et cette triple fente est considérée comme un symbole de la Trinité.
La grotte est aussi ornée d’objets sacrés et d’icônes devant lesquels brûlent des lampes, et on y lit plusieurs inscriptions en grec : « Au commencement était le Verbe », et : « C’est ici, à Patmos, que les choses se sont déroulées ».
J’ai visité deux fois cette grotte pour méditer et rencontrer l’esprit de saint Jean. Le silence y est vraiment extraordinaire.
Depuis deux mille ans, malgré les quantités de gens qui sont passés par là, rien n’a pu effacer les traces fluidiques de saint Jean l’Évangéliste. J’ai senti beaucoup de choses.
C’est un endroit vraiment sacré, vraiment pur, vraiment divin. Je vous souhaite à tous de pouvoir un jour visiter cette grotte. »
« Aujourd’hui, je voudrais vous emmener avec moi pour revoir un endroit qui a ravi mon cœur, ainsi que le cœur de tous les amis qui m’accompagnaient. Oui, je voudrais vous emmener pour une promenade très loin d’ici, dans un lieu béni. Ce lieu s’appelle Patmos.
Patmos est une île grecque, mais elle est située beaucoup plus près de la Turquie que de la Grèce. On ne peut y aller que par bateau. Patmos est une toute petite île sur la carte, mais en réalité, par son importance spirituelle, c’est une très grande île et nous avons voulu l’explorer.
C’est donc comme en pèlerinage que nous sommes allés voir ce lieu, car c’est là que saint Jean a vécu et qu’il a écrit l’Évangile et l’Apocalypse. C’est saint Jean lui-même qui, au début de l’Apocalypse, révèle pourquoi il se trouvait à Patmos. « Moi, Jean, votre frère, et qui ai part avec vous à la tribulation, au royaume et à la persévérance en Jésus, j’étais dans l’île appelée Patmos, à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus. »
Quand on s’approche de l’île, on est saisi à la vue de ces maisons d’une blancheur immaculée, qui ressort plus éclatante encore sur le bleu de la mer et du ciel. Certains petits villages sont au bord de la mer, d’autres, comme Khora, où se trouve le monastère de saint Jean l’Évangéliste avec la grotte de l’Apocalypse, sont situés dans les collines. C’est un ensemble impressionnant que l’on aperçoit de tous les points de l’île.
La grotte de l’Apocalypse n’est ni très grande (elle peut contenir à peine quelques personnes) ni très haute (deux mètres environ). On nous a montré un creux où, d’après la tradition, saint Jean mettait sa tête, et au-dessus de ce creux, une croix qu’il aurait lui-même gravée dans la roche. On montre aussi un autre creux qui serait l’endroit où il s’appuyait quand il devait se relever, parce qu’il était déjà très âgé.
Dans une partie du rocher qui est très droite et lisse, on distingue comme un pupitre où, dit-on, son disciple Prokhoros écrivait l’Évangile sous sa dictée. Sur la voûte de la grotte, on voit une triple fente qui aurait été produite par la foudre au moment où s’est fait entendre la voix de l’Apocalypse, et cette triple fente est considérée comme un symbole de la Trinité.
La grotte est aussi ornée d’objets sacrés et d’icônes devant lesquels brûlent des lampes, et on y lit plusieurs inscriptions en grec : « Au commencement était le Verbe », et : « C’est ici, à Patmos, que les choses se sont déroulées ».
J’ai visité deux fois cette grotte pour méditer et rencontrer l’esprit de saint Jean. Le silence y est vraiment extraordinaire.
Depuis deux mille ans, malgré les quantités de gens qui sont passés par là, rien n’a pu effacer les traces fluidiques de saint Jean l’Évangéliste. J’ai senti beaucoup de choses.
C’est un endroit vraiment sacré, vraiment pur, vraiment divin. Je vous souhaite à tous de pouvoir un jour visiter cette grotte. »
Texte extrait de l'ouvrage "Approche de la Cité céleste, commentaires de l'Apocalypse", chap. I "Visite à Patmos".