Karma et liberté
Ne pas croire que tous les humains sans exception ont à subir les mêmes lois
« En général, on peut prédire d’après le premier moment ce que sera le dernier ; cependant, en faisant des efforts, l’homme peut orienter différemment le cours des choses. Il est vrai qu’il y a dans la vie des événements qui se déroulent avec une rigueur implacable et que l’on peut prédire avec autant d’exactitude que les astronomes prédisent les éclipses, les conjonctions ou les oppositions de planètes, parce que tout se déroule selon des lois mathématiques.
Mais là où l’esprit se manifeste, il peut toujours intervenir pour retrancher, ajouter, remédier, et les événements ne se déroulent plus d’après des lois aussi rigoureuses. Partout où l’esprit imprime son sceau, la vie se transforme et devient plus pure, plus belle, plus parfaite.
Dans l’état actuel de notre évolution, notre esprit ne peut se manifester entièrement, absolument, car il subit les limitations de la matière. Dans son essence, dans sa sphère supérieure, il a des pouvoirs illimités, il est tout-puissant ; c’est dans la matière qu’il ne l’est pas, car il lui faut beaucoup de temps pour tout organiser. Grâce à la continuité de nos efforts quotidiens, il se fraye peu à peu le chemin et, à la fin, c’est lui qui parvient à triompher, à gouverner et à tout transformer.
Car l’esprit possède des forces « surnaturelles » comme on dit. En réalité, il n’y a rien de surnaturel : les miracles, les prodiges, les événements qui en apparence contredisent les lois de la nature ne sont ni surnaturels, ni supra-naturels, ni anti-naturels ; non, ils obéissent à d’autres lois qui sont celles de l’esprit.
La question de la destinée – c’est-à-dire dans quelle mesure l’homme est libre ou bien soumis à la fatalité – est discutée depuis des siècles et des siècles.
L’erreur, c’est de croire que tous les humains sans exception ont à subir les mêmes lois.
Il ne faut pas s’imaginer que tout le monde est libre ou que tout le monde subit un destin inexorable. Non, la vérité, c’est que la liberté dépend du degré d’évolution.
D’après sa façon de penser, de sentir ou d’agir, l’homme s’approche de la fatalité ou de la providence.
Donc, dans certains domaines, il est ligoté, il est soumis au karma, et dans d’autres, il échappe, il est libre, jusqu’au jour où il disposera pleinement de sa liberté. »
« En général, on peut prédire d’après le premier moment ce que sera le dernier ; cependant, en faisant des efforts, l’homme peut orienter différemment le cours des choses. Il est vrai qu’il y a dans la vie des événements qui se déroulent avec une rigueur implacable et que l’on peut prédire avec autant d’exactitude que les astronomes prédisent les éclipses, les conjonctions ou les oppositions de planètes, parce que tout se déroule selon des lois mathématiques.
Mais là où l’esprit se manifeste, il peut toujours intervenir pour retrancher, ajouter, remédier, et les événements ne se déroulent plus d’après des lois aussi rigoureuses.
Partout où l’esprit imprime son sceau, la vie se transforme et devient plus pure, plus belle, plus parfaite.
Dans l’état actuel de notre évolution, notre esprit ne peut se manifester entièrement, absolument, car il subit les limitations de la matière. Dans son essence, dans sa sphère supérieure, il a des pouvoirs illimités, il est tout-puissant ; c’est dans la matière qu’il ne l’est pas, car il lui faut beaucoup de temps pour tout organiser. Grâce à la continuité de nos efforts quotidiens, il se fraye peu à peu le chemin et, à la fin, c’est lui qui parvient à triompher, à gouverner et à tout transformer.
Car l’esprit possède des forces « surnaturelles » comme on dit. En réalité, il n’y a rien de surnaturel : les miracles, les prodiges, les événements qui en apparence contredisent les lois de la nature ne sont ni surnaturels, ni supra-naturels, ni anti-naturels ; non, ils obéissent à d’autres lois qui sont celles de l’esprit.
La question de la destinée – c’est-à-dire dans quelle mesure l’homme est libre ou bien soumis à la fatalité – est discutée depuis des siècles et des siècles.
L’erreur, c’est de croire que tous les humains sans exception ont à subir les mêmes lois.
Il ne faut pas s’imaginer que tout le monde est libre ou que tout le monde subit un destin inexorable. Non, la vérité, c’est que la liberté dépend du degré d’évolution.
D’après sa façon de penser, de sentir ou d’agir, l’homme s’approche de la fatalité ou de la providence.
Donc, dans certains domaines, il est ligoté, il est soumis au karma, et dans d’autres, il échappe, il est libre, jusqu’au jour où il disposera pleinement de sa liberté. »
Texte extrait de l'ouvrage "La liberté, victoire de l'esprit", chap. III "Fatalité et liberté".