Ce qu'est un maître spirituel : Peter Deunov
"Le monde entier s'incline devant moi, mais moi, je m'incline devant le Maître Peter Deunov."
Albert Einstein
"Le Maître Peter Deunov"
Huile sur Toile de Lin © Svetoslav Stoyanov (2020)
Site internet
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« D’après l’usage que l’on fait du mot « maître » dans la vie courante, on se rend compte qu’il peut avoir plusieurs sens.
Il y a le maître qui transmet son savoir à des élèves… le maître qui exerce son pouvoir sur des domestiques ou des esclaves… le maître qui excelle dans une discipline, domine une matière, que cette matière soit physique, intellectuelle, artistique ; et là, des cuisiniers aux chefs d’orchestre, en passant par les avocats, les universitaires, etc., il y a tellement de gens à qui on donne le titre de maître !
Mais un Maître spirituel ne cherche pas à devenir un expert en quelque discipline que ce soit ; c’est uniquement lui-même, sa propre matière, qu’elle soit physique ou psychique, qu’il cherche à dominer, à maîtriser. Et il ne s’impose pas à ses disciples, il lui suffit d’être ce qu’il est. C’est aux disciples de découvrir comment recevoir son amitié, sa protection, sa lumière, car il reste toujours proche d’eux : il les accompagne et il parle à chacun une langue qu’il peut comprendre. Quelle est cette langue ? L’exemple. Il dit : « Aimez », et lui-même donne l’exemple de l’amour désintéressé. Il dit : « Travaillez », et lui-même travaille. Il dit : « Supportez les souffrances », et lui-même accepte, sans se révolter, toutes les douleurs de l’âme et du corps. S’il est poursuivi ou accusé injustement, il ne cherche pas à se venger. Au mal il répond par le bien.
Lorsque j’ai rencontré le Maître, j’ai senti tout de suite qu’il agissait comme ma mère. Comme elle, il n’était pas indifférent, mais il ne s’irritait pas et n’employait pas la menace pour obliger les êtres à marcher sur le chemin du bien, car il savait qu’avec les menaces et la colère on obtient souvent le contraire de ce qu’on recherche. Comme le bon berger dont parle Jésus dans les Évangiles, il entrait toujours par la porte de la conscience de ses disciples. Il n’essayait pas de pénétrer par effraction comme le loup ou le voleur. Il n’exigeait d’eux ni promesse ni serment. Il ne cherchait ni approbation, ni publicité, et jamais il n’a troublé l’ordre public, même si certains l’en ont injustement accusé.
Combien j’étais reconnaissant au Maître quand il attirait mon attention sur mes erreurs, mes lacunes, en me donnant les moyens d’y remédier, afin que je n’aie pas à en souffrir plus tard ! C’est en cela qu’il a été mon meilleur ami. La plupart des gens ne vous font des remarques que lorsque vos actes ou vos paroles les dérangent, eux. Si ce n’est pas le cas, ils vous laissent vous débrouiller, et même quelquefois ils vous approuvent pour vous faire plaisir, ou parce qu’ils tirent quelques avantages de vos erreurs.
Un Maître dit ce qu’il a à dire, mais il laisse ses disciples libres et, en cela, il imite le Seigneur, car le Seigneur aussi nous laisse libres. Mais laisser libre ne signifie pas toujours approuver intérieurement. Peu à peu, j’ai pris conscience que c’était à moi de sentir si le Maître était d’accord ou non avec mes pensées, mes sentiments, mes projets. Si je me posais sincèrement la question, je savais que j’aurais la réponse. Lorsque je ressentais un malaise, cela suffisait pour que je fasse un retour sur moi-même, afin de découvrir l’erreur que j’étais en train de commettre... »
"Le Maître Peter Deunov"
Huile sur Toile de Lin © Svetoslav Stoyanov (2020)
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« D’après l’usage que l’on fait du mot « maître » dans la vie courante, on se rend compte qu’il peut avoir plusieurs sens.
Il y a le maître qui transmet son savoir à des élèves… le maître qui exerce son pouvoir sur des domestiques ou des esclaves… le maître qui excelle dans une discipline, domine une matière, que cette matière soit physique, intellectuelle, artistique ; et là, des cuisiniers aux chefs d’orchestre, en passant par les avocats, les universitaires, etc., il y a tellement de gens à qui on donne le titre de maître !
Mais un Maître spirituel ne cherche pas à devenir un expert en quelque discipline que ce soit ; c’est uniquement lui-même, sa propre matière, qu’elle soit physique ou psychique, qu’il cherche à dominer, à maîtriser. Et il ne s’impose pas à ses disciples, il lui suffit d’être ce qu’il est.
C’est aux disciples de découvrir comment recevoir son amitié, sa protection, sa lumière, car il reste toujours proche d’eux : il les accompagne et il parle à chacun une langue qu’il peut comprendre. Quelle est cette langue ? L’exemple. Il dit : « Aimez », et lui-même donne l’exemple de l’amour désintéressé. Il dit : « Travaillez », et lui-même travaille. Il dit : « Supportez les souffrances », et lui-même accepte, sans se révolter, toutes les douleurs de l’âme et du corps. S’il est poursuivi ou accusé injustement, il ne cherche pas à se venger. Au mal il répond par le bien.
Lorsque j’ai rencontré le Maître, j’ai senti tout de suite qu’il agissait comme ma mère. Comme elle, il n’était pas indifférent, mais il ne s’irritait pas et n’employait pas la menace pour obliger les êtres à marcher sur le chemin du bien, car il savait qu’avec les menaces et la colère on obtient souvent le contraire de ce qu’on recherche. Comme le bon berger dont parle Jésus dans les Évangiles, il entrait toujours par la porte de la conscience de ses disciples. Il n’essayait pas de pénétrer par effraction comme le loup ou le voleur. Il n’exigeait d’eux ni promesse ni serment. Il ne cherchait ni approbation, ni publicité, et jamais il n’a troublé l’ordre public, même si certains l’en ont injustement accusé.
Combien j’étais reconnaissant au Maître quand il attirait mon attention sur mes erreurs, mes lacunes, en me donnant les moyens d’y remédier, afin que je n’aie pas à en souffrir plus tard ! C’est en cela qu’il a été mon meilleur ami. La plupart des gens ne vous font des remarques que lorsque vos actes ou vos paroles les dérangent, eux. Si ce n’est pas le cas, ils vous laissent vous débrouiller, et même quelquefois ils vous approuvent pour vous faire plaisir, ou parce qu’ils tirent quelques avantages de vos erreurs.
Un Maître dit ce qu’il a à dire, mais il laisse ses disciples libres et, en cela, il imite le Seigneur, car le Seigneur aussi nous laisse libres. Mais laisser libre ne signifie pas toujours approuver intérieurement. Peu à peu, j’ai pris conscience que c’était à moi de sentir si le Maître était d’accord ou non avec mes pensées, mes sentiments, mes projets. Si je me posais sincèrement la question, je savais que j’aurais la réponse. Lorsque je ressentais un malaise, cela suffisait pour que je fasse un retour sur moi-même, afin de découvrir l’erreur que j’étais en train de commettre... »