Aïn : l'Absolu sans fin
Une vie au-delà de la création et de la manifestation
« Nous ne saurons jamais si les ténèbres sont véritablement ténèbres ou si elles nous apparaissent telles à cause de notre incapacité à voir. Comment savoir si les ténèbres ont ou non une réalité ? Mais pour faciliter la compréhension, les Initiés, qui ont voulu instruire les humains sur les mystères de Dieu et de la création, enseignent que la lumière est sortie des ténèbres. Le monde des dix séphiroth que nous étudions est celui de la manifestation, à partir du moment où Dieu a dit : « Que la lumière soit ! » Mais cela ne signifie pas qu’auparavant régnaient les ténèbres, au contraire. C’est pourquoi dans l’Arbre séphirotique les kabbalistes ont nommé l’espace au-delà de Kéther : Aïn Soph Aur : lumière sans fin. Cet espace est comme un voile tendu que l’on ne peut pénétrer. C’est l’Absolu, le Non-manifesté, dont on n’a aucune notion et dont Kéther, Dieu le Père, est une émanation.
La Divinité telle que les kabbalistes la comprennent est au-delà de la lumière et des ténèbres, au-delà des mondes créés. Et pour mieux exprimer encore ce mystère de la Divinité, au-delà d’Aïn Soph Aur les kabbalistes ont conçu une région qu’ils ont appelée Aïn Soph : sans fin, et encore au-delà d’Aïn Soph, Aïn : sans.
À l’origine de l’univers il y a donc une négation. Mais « sans », qui signifie l’absence, le manque, ne signifie pourtant pas la non-existence. Aïn n’est pas le néant absolu tel que certains ont imaginé le Nirvana des hindous. En fait, c’est exactement l’inverse. Aïn Soph Aur, comme le Nirvana, n’est pas une non-existence, un anéantissement, mais une vie au-delà de la création, de la manifestation, et tellement au-delà qu’elle semble être une non-existence.
Aïn, Aïn Soph, Aïn Soph Aur… c’est ainsi que les kabbalistes ont cherché à exprimer ces réalités qui échappent à notre entendement. L’Absolu, on ne peut pas en parler, mais gardez-en la notion et remerciez Dieu, votre Père céleste qui vous aime, qui vous aide à grandir et qui travaille dans votre cœur, car les mots sont tout de même une manière de nous faire pressentir cette réalité. Demandez au Ciel de vous donner la lumière afin de pénétrer ces Mystères vers lesquels je ne peux que vous orienter. »
« Nous ne saurons jamais si les ténèbres sont véritablement ténèbres ou si elles nous apparaissent telles à cause de notre incapacité à voir. Comment savoir si les ténèbres ont ou non une réalité ? Mais pour faciliter la compréhension, les Initiés, qui ont voulu instruire les humains sur les mystères de Dieu et de la création, enseignent que la lumière est sortie des ténèbres. Le monde des dix séphiroth que nous étudions est celui de la manifestation, à partir du moment où Dieu a dit : « Que la lumière soit ! » Mais cela ne signifie pas qu’auparavant régnaient les ténèbres, au contraire.
C’est pourquoi dans l’Arbre séphirotique les kabbalistes ont nommé l’espace au-delà de Kéther : Aïn Soph Aur : lumière sans fin. Cet espace est comme un voile tendu que l’on ne peut pénétrer. C’est l’Absolu, le Non-manifesté, dont on n’a aucune notion et dont Kéther, Dieu le Père, est une émanation.
La Divinité telle que les kabbalistes la comprennent est au-delà de la lumière et des ténèbres, au-delà des mondes créés. Et pour mieux exprimer encore ce mystère de la Divinité, au-delà d’Aïn Soph Aur les kabbalistes ont conçu une région qu’ils ont appelée Aïn Soph : sans fin, et encore au-delà d’Aïn Soph, Aïn : sans.
À l’origine de l’univers il y a donc une négation. Mais « sans », qui signifie l’absence, le manque, ne signifie pourtant pas la non-existence. Aïn n’est pas le néant absolu tel que certains ont imaginé le Nirvana des hindous. En fait, c’est exactement l’inverse. Aïn Soph Aur, comme le Nirvana, n’est pas une non-existence, un anéantissement, mais une vie au-delà de la création, de la manifestation, et tellement au-delà qu’elle semble être une non-existence.
Aïn, Aïn Soph, Aïn Soph Aur… c’est ainsi que les kabbalistes ont cherché à exprimer ces réalités qui échappent à notre entendement. L’Absolu, on ne peut pas en parler, mais gardez-en la notion et remerciez Dieu, votre Père céleste qui vous aime, qui vous aide à grandir et qui travaille dans votre cœur, car les mots sont tout de même une manière de nous faire pressentir cette réalité. Demandez au Ciel de vous donner la lumière afin de pénétrer ces Mystères vers lesquels je ne peux que vous orienter. »