La fertilité du printemps

Au printemps, la terre s’ouvre aux rayons du soleil

"La bergère du printemps"
Illustration numérique concue et générée
© Editions Prosveta S.A.
(cliquer pour zoomer)

« Le printemps, c’est l’union du soleil et de la terre, le commencement du travail. Au printemps, la nature met au monde beaucoup d’enfants. Sans le père, le soleil, la mère ne peut produire de fruits… Mais tous ces phénomènes qui existent dans le cosmos, nous les retrouvons dans la vie intérieure de l’homme. Là, c’est l’âme qui est la femme, et l’esprit qui est l’époux.

Le premier jour du printemps, l’âme doit dire : « Je m’abandonne à l’esprit divin » et elle sera fertilisée. Mais si elle refuse de s’abandonner à lui, il ne se produira rien et elle restera stérile.

Au printemps, la terre s’ouvre aux rayons du soleil, mais ce processus cosmique de fertilisation se répète partout. L’Esprit aussi vous dit : « Ouvre-toi », afin que vous receviez sa sagesse et son amour, car l’Esprit de Dieu peut fertiliser votre âme comme les rayons du soleil fertilisent la terre. Cependant il n’est pas facile d’attirer l’Esprit. L’Esprit s’arrête dans l’âme préparée à le recevoir avec le plus de respect, d’amour et de dévotion. Lorsque l’Esprit descend dans cette âme, l’Enfant-Christ naît ; c’est la pierre philosophale avec laquelle l’Initié fait des merveilles.

Pour recevoir l’Esprit, l’âme doit être comme une jeune fille qui a appris quels sont les goûts du prince qu’elle veut attirer à elle par son attitude, son regard, son sourire. Pour recevoir l’Esprit, l’être humain doit devenir une femme

Et qu’est-ce qu’une femme ? C’est la harpe éolienne qui vibre au plus léger souffle du vent. La femme, l’âme, est une harpe, et l’homme, l’esprit, est la main qui en effleure les cordes.

Lorsque les apôtres ont reçu le Saint-Esprit, le jour de la Pentecôte, c’est aussi parce que, dans leur âme, ils avaient su devenir comme des femmes qui travaillent dans le respect et la dévotion.

Pendant des siècles, des millénaires, la stérilité d’une femme était considérée comme un signe de malédiction. En réalité, cette façon de comprendre la stérilité vient de la connaissance de questions beaucoup plus profondes.

Si la terre est stérile, elle deviendra un désert… Si l’âme est stérile, l’être humain n’aura plus aucune inspiration. Donc, si la femme, le principe féminin en nous, est stérile, si l’âme est stérile, il n’y aura plus aucune création sous quelque forme que ce soit.

L’essentiel, c’est de comprendre la leçon de la nature. Aux premiers jours du printemps, la terre s’ouvre au soleil. L’homme aussi doit ouvrir son âme et il sentira une joie qu’il n’avait jamais goûtée jusque-là.

S’il ne ressent pas cette joie lorsque la nature est là tout entière ouverte et trépidante, s’il ne se sent pas pénétré par les rayons du soleil spirituel comme la terre est pénétrée par les rayons du soleil physique, c’est qu’il n’a pas compris la signification du printemps. »

"La harpe éolienne "
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© Editions Prosveta S.A.
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"La bergère du printemps"
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« Le printemps, c’est l’union du soleil et de la terre, le commencement du travail. Au printemps, la nature met au monde beaucoup d’enfants. Sans le père, le soleil, la mère ne peut produire de fruits… Mais tous ces phénomènes qui existent dans le cosmos, nous les retrouvons dans la vie intérieure de l’homme. Là, c’est l’âme qui est la femme, et l’esprit qui est l’époux.

Le premier jour du printemps, l’âme doit dire : « Je m’abandonne à l’esprit divin » et elle sera fertilisée. Mais si elle refuse de s’abandonner à lui, il ne se produira rien et elle restera stérile.

Au printemps, la terre s’ouvre aux rayons du soleil, mais ce processus cosmique de fertilisation se répète partout. L’Esprit aussi vous dit : « Ouvre-toi », afin que vous receviez sa sagesse et son amour, car l’Esprit de Dieu peut fertiliser votre âme comme les rayons du soleil fertilisent la terre.

Cependant il n’est pas facile d’attirer l’Esprit. L’Esprit s’arrête dans l’âme préparée à le recevoir avec le plus de respect, d’amour et de dévotion. Lorsque l’Esprit descend dans cette âme, l’Enfant-Christ naît ; c’est la pierre philosophale avec laquelle l’Initié fait des merveilles.

Pour recevoir l’Esprit, l’âme doit être comme une jeune fille qui a appris quels sont les goûts du prince qu’elle veut attirer à elle par son attitude, son regard, son sourire. Pour recevoir l’Esprit, l’être humain doit devenir une femme

Et qu’est-ce qu’une femme ? C’est la harpe éolienne qui vibre au plus léger souffle du vent. La femme, l’âme, est une harpe, et l’homme, l’esprit, est la main qui en effleure les cordes.

Lorsque les apôtres ont reçu le Saint-Esprit, le jour de la Pentecôte, c’est aussi parce que, dans leur âme, ils avaient su devenir comme des femmes qui travaillent dans le respect et la dévotion.

Pendant des siècles, des millénaires, la stérilité d’une femme était considérée comme un signe de malédiction. En réalité, cette façon de comprendre la stérilité vient de la connaissance de questions beaucoup plus profondes.

Si la terre est stérile, elle deviendra un désert… Si l’âme est stérile, l’être humain n’aura plus aucune inspiration. Donc, si la femme, le principe féminin en nous, est stérile, si l’âme est stérile, il n’y aura plus aucune création sous quelque forme que ce soit.

L’essentiel, c’est de comprendre la leçon de la nature. Aux premiers jours du printemps, la terre s’ouvre au soleil. L’homme aussi doit ouvrir son âme et il sentira une joie qu’il n’avait jamais goûtée jusque-là.

"La harpe éolienne "
Illustration numérique concue et générée
© Editions Prosveta S.A.
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S’il ne ressent pas cette joie lorsque la nature est là tout entière ouverte et trépidante, s’il ne se sent pas pénétré par les rayons du soleil spirituel comme la terre est pénétrée par les rayons du soleil physique, c’est qu’il n’a pas compris la signification du printemps. »

Texte extrait de l'ouvrage "Les secrets du livre de la nature", chap. IX "Le rouge et le blanc".

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